mercredi 8 octobre 2014

La dette du Québec et des autres États = Une arnaque?????

 

Je reproduis l’excellent billet publié à la fois sur Vigile.net et sur AgoraVox

 

Deux mille milliards de « dette » ? C’est du bidon…

news360x.fr/

lundi 6 octobre

Ça y est ! La « dette » de la France a atteint et même dépassé les 2.000 milliards d’euros. Les média(rhées) nous gonflent les aliboffis avec des illustrations de ce que représente cette « dette ». Le nombre d’Airbus, de rames de TGV, le volume de l’Arc de Triomphe en billets de 10, etc.

Faux ! Konnerie ! La « dette » ne représente rien pour une raison bien simple : Les banquiers « prêtent » de l’argent qu’ils n’ont pas. Parce qu’ils ont un ratio de prêt de 9 à 1. Ce qui veut dire qu’ils peuvent prêter 9 lorsqu’ils ont seulement 1 en caisse ! Ils se contentent de passer quelques lignes électroniques et d’encaisser les intérêts. C’est de la pure arnaque à grande échelle.

En 2008-2009, avec un plan d’attaque établi dès la fin des années 90 par Goldman Sachs, les banques ont orchestré un risque de banqueroute généralisée suite à la « crise » organisée des subprimes. En réalité, avec quelques mouvements de lobbying et en achetant quelques hauts responsables, les banksters ont amené les dirigeants occidentaux, et particulièrement le président français en la personne de Nicolas Sarkozy, à livrer l’argent public des États dans ces mêmes banques… en empruntant cet argent à qui ? Aux banques que l’État était censé renflouer ! Un truc de oufs… Et l’addition est salée. De moins de 1300 milliards, la France est passée, suite à ce hold-up historique des banques, à plus de 2000 milliards aujourd’hui, soit plus de 700 milliards d’euros. Ceci s’appelle désormais la « crise » de la dette publique. Il faut greffer à ça les intérêts de la dette, donc de l’argent pour enrichir encore plus les banques (et les classes dirigeantes) que nous avions « sauvées ». Merci Sarko !

La dette est voulue, les déficits sciemment entretenus dans le but de fabriquer le prétexte imparable pour détricoter les acquis sociaux, démolir la démocratie de proximité et détruire la redistribution des richesses ! En a découlé un effondrement des recettes fiscales et sociales, contraignant à plus d’austérité, plus de destruction des services publics et par conséquent… creuser encore et encore la dette. Et en plus culpabiliser le cochon de payant qui « vit au dessus de ses moyens ».

L’origine de cette dette provient essentiellement de l’arnaque de la loi dite Rothschild-Pompidou, avec la complicité de Giscard. Cette loi scélérate qui a interdit à l’État français de se financer directement auprès de la Banque de France en lui imposant de se financer auprès des banques privées. Celles-ci se finançant auprès de la banque centrale à très faible taux d’intérêt et… « prêtant » l’argent des contribuables à taux bien plus élevé à l’État. La différence va dans la poche de ces banksters et prend le nom de « dette publique ». Ce système inique, cette arnaque gigantesque, a été repris par l’Europe avec les accords de Maëstricht. Cette dette a pour finalité d’asservir les États tout en renforçant le pouvoir des financiers et des rentiers. A noter que cette loi scélérate est concomitante (1973) avec la création de la mafia financière dite « Trilatérale » par Rockfeller et autres banksters…

Cette dette s’est aggravée dans les années 80. Les dépenses publiques n’ont cessé de croitre, jusqu’en 1996, tandis que les recettes publiques n’ont cessé de décroitre. Depuis les années 1980, la fiscalité sur les ménages les plus riches est passée de 65% à 41%, la fiscalité sur les entreprises est passée de 50% à 33%, et même à 8% pour les grands groupes du CAC40 (caca-rente). Évidement, la baisse des cotisations sociales des entreprises est à l’origine du déficit de la sécurité sociale et de la réforme des retraites. La dette permet un transfert des richesses vers les plus riches, payée par l’ensemble de la population. Les uns hériteront de la dette, les autres de l’argent de la dette. Le système et les inégalités seront ainsi perpétués.

Alors que faire ? Gel de ce surcroit de dette d’au moins 700 milliards (la dette « Sarko ») et soumission au référendum pour décider de son annulation pure et simple.

Les Islandais l’ont fait. Pourquoi pas nous ? François n’a-t-il pas dit un jour « Mon ennemi, c’est la finance » ?

No de Billet: 4811-41-01-80-1

 

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samedi 4 octobre 2014

Encore du questionnement sur le 11 septembre 2001?????

 

Je reproduis ici l’excellent texte de Thierry Meyssan du Réseau Voltaire…sur les événements du 11 septembre 2001…

Publié le 11 septembre 2014

Treize ans après le 11-Septembre, l’aveuglement persiste

par Thierry Meyssan
Thierry Meyssan fut le premier à démontrer l’impossibilité de la version officielle des attentats du 11-Septembre et à en conclure à une modification profonde de la nature et de la politique du régime états-unien. Alors que la plupart de ses lecteurs continuent à se passionner pour cette journée, il a poursuivi son chemin et s’est engagé contre l’impérialisme au Liban, en Libye, et aujourd’hui en Syrie. Il revient ici sur cette folle journée.
RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 11 SEPTEMBRE 2014
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Thierry Meyssan
Les évènements du 11-Septembre restent gravés dans la mémoire collective sous la forme planifiée par les médias : des attentats gigantesques ont frappé New York et Washington. Mais l’enjeu de pouvoir qui a profondément changé le monde ce jour-là est toujours occulté.

Vers 10 h le matin, alors que les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone avaient déjà eu lieu, le conseiller anti-terroriste de la Maison-Blanche, Richard Clarke, a enclenché le programme de « continuité du gouvernement ». Ce programme vise à remplacer l’Exécutif et le Législatif en cas de destruction lors d’une guerre nucléaire. Il n’avait aucune raison d’être mis en œuvre ce jour-là. Dès lors, le président George W. Bush a été démis de ses fonctions au profit d’un gouvernement militaire.

Durant toute cette journée, les membres du Congrès et leurs équipes ont été pris en charge par le Pouvoir militaire et placés aux arrêts dans deux bunkers sécurisés, situés à proximité de Washington, Greenbrier complex (Virginie occidentale) et Mount Weather (Virginie).

Le pouvoir n’a été rendu par les militaires aux civils qu’en fin de journée et le président Bush a pu s’adresser à ses concitoyens à la télévision vers 20 h.
Durant cette journée, l’ex-président George W. Bush a erré dans le pays. Sur les deux bases militaires dans lesquelles il s’est rendu, il a exigé de traverser le tarmac dans un blindé, craignant d’être tué par un de ses soldats. Le président Vladimir Poutine, qui a cherché toute la journée à le joindre par téléphone pour éviter un malentendu et une accusation lancée contre la Russie, n’y est pas parvenu.
Vers 16 h, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, intervint à la télévision pour dire aux États-Uniens que les Israéliens connaissaient depuis longtemps les affres du terrorisme et partageaient leur douleur. Au passage, il a annoncé que les attentats étaient finis, ce qu’il ne pouvait savoir qu’en y étant mêlé.

Nous pouvons discuter indéfiniment des incohérences de la version officielle de ces attentats, mais il n’y a pas de place à la discussion sur ce fait : le programme de continuité du gouvernement a été activé sans raison. Dans tout pays, la destitution du président et l’arrestation des parlementaires par l’armée a un nom : c’est un coup d’État militaire.
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On objectera que le président Bush a recouvré ses fonctions en fin de journée. C’est précisément ce que conseillait le néo-conservateur israélo-états-unien Edward Luttwak dans son Manuel du coup d’État. Selon lui, un bon coup d’État est celui dont personne n’a conscience car il maintient au pouvoir ceux qui l’exercent, mais il leur impose une nouvelle politique.

Durant cette journée, le principe de l’état d’urgence permanent aux États-unis a été validé. Il s’est bientôt traduit en actes avec l’USA Patriot Act. Et le principe des guerres impérialistes a également été validé. Il a été acté par le président Bush quelques jours plus tard à camp David : les États-unis devaient attaquer l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et la Syrie via le Liban, le Soudan et la Somalie, et enfin l’Iran.

À ce jour, seule la moitié de ce programme a été réalisée. Le président Obama a annoncé hier soir qu’il le poursuivrait en Syrie.

La plupart des alliés des États-Unis ont refusé l’évidence, il y a treize ans, et se sont privés ainsi de prévoir la politique de Washington. Si l’on ne peut juger de la vérité qu’avec le temps, ces treize années ont pu trancher : tout ce que j’annonçais —et que mes contradicteurs qualifiaient d’« anti-américanisme »— a eu lieu. Et, par exemple, ils sont restés stupéfaits lorsque l’Otan s’est appuyé sur Al-Qaïda pour renverser la Jamahariya arabe libyenne.

Je suis fier d’avoir alerté le monde sur ce coup d’État et sur les guerres qui devaient le suivre, mais désolé de voir que l’opinion publique occidentale s’est perdue dans une discussion sur l’impossibilité matérielle de la version officielle. J’observe cependant que certains éléments de cette journée sont toujours occultés, tel l’incendie qui ravagea les bureaux de l’Eisenhower Building, l’annexe de la Maison-Blanche, ou encore le missile enregistré par la télévision new-yorkaise tiré devant le World Trade Center (voir vidéo ci dessous) 

La guerre continue à détruire le monde musulman, tandis que les Occidentaux, décidément aveugles, poursuivent leurs débats sur l’effondrement des tours.




No de billet 2711-41-01-40-1
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