mercredi 25 avril 2012

Otan et USA, la même poutine????

Je reproduis un excellent billet de ZéBuzzézo

mercredi 11 avril 2012

L'OTAN doit entrer en guerre contre la Syrie selon the guardian

La crise sécuritaire en Syrie menace de se propager aux pays voisins , Turquie et Liban.
Les puissances régionales sont tellement liées aux évènements syriens qu'il est temps, selon le quotidien britannique de "prendre des mesures décisives".
Les membres de l' alliance atlantique, l'OTAN, ont l'obligation d'intervenir fermement contre la Syrie avant que le conflit ne se propage, selon le journal The Guardian :
"D'un point de vue stratégique, la tactique occidentale de non-intervention a généré d'énormes manquements. Les incidents en Turquie et au Liban illustrent bien l'absurdité de l'argument de non-intervention, selon lequel une intervention directe de l'Occident entrainerait une propagation du conflit. La Syrie brule et la situation est hors de contrôle. L'incendie s'étend déjà. … Tous les différents scénarios [catastrophe] restent dangereux, préoccupants et imprévisibles. Mais chaque journée de combat qui passe rend de plus en plus probable leur réalisation."
le journal explique Obama s'est délibérément tenu à l' écart depuis son accession au pouvoir de la stratégie guerrière de G.W Bush constant à imposer la démocratie et la liberté par la force armée.
"Peut-être était-ce compréhensible à l'époque (en 2009), compte tenu du fiasco en Irak et du bourbier Afghan". Mais, ajoute le quotidien, maintenant, "la réticence d'Obama ressemble désormais à une opportunité manquée, étant donné l'impact spontané et pro-démocratique des révolutions arabes du début 2011."
En conclusion l'article rejeté toute intention belliciste et se justifier derrière l'urgence humanitaire
"Ce n'est pas un argument en faveur d'une invasion de la Syrie par l'Otan . Mais étant donné l'ampleur de la souffrance humaine au sol, après avoir essayé et testé des mesures telles que la mise en place de couloirs humanitaires reliés à la Turquie et protégé par une zone d'interdiction de survol, la situation actuelle ne peut pas être prolongée plus longtemps car elle menace de dégénérer".
Voila qui exprime parfaitement la vielle technique impérialiste déjà utilisée par Jules César en personne :
DÉSTABILISER ET INTERVENIR.

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No de billet: 346-21-40-52-1

lundi 23 avril 2012

La guerre Iran vs USA: Évitable????

Je reproduis un papi-el paru ce soir sur Cyberpresse

Publié le 23 avril 2012 à 19h05 |

Jimmy Carter... (Photo: Reuters)Jimmy Carter dénonce les va-t-en-guerre contre l'Iran

 

Jimmy Carter PHOTO: REUTERS

Agence France-Presse
Chicago

L'ancien président des États-Unis Jimmy Carter a dénoncé lundi les va-t-en-guerre américains qui évoquent un conflit avec l'Iran, lors d'une réunion de prix Nobel de la paix à Chicago.

Une guerre est juste seulement si elle intervient «en dernier recours», une fois tous les autres moyens pacifiques épuisés, si l'objet de l'intervention est d'améliorer la situation et non de l'aggraver, si la société est d'accord dans son ensemble et si le degré de violences est «proportionnel à la blessure reçue», a expliqué le prix Nobel de la paix 2002.

Ces critères «excluent évidemment notre politique récente de guerre préventive», a souligné l'ancien président démocrate (1977-1981), devenu militant de la paix et fréquent émissaire de la diplomatie américaine.

Les États-Unis sont en «guerre quasi-permanente» depuis 60 ans, selon Jimmy Carter, qui a énuméré de nombreuses interventions militaires américaines: Corée, Vietnam, Cambodge, Salvador, Libye, Panama, Haïti, Yougoslavie, Irak, Afghanistan.

«Certaines de ces guerres furent complètement inutiles», a-t-il déploré. «Et maintenant on envisage d'entrer encore en guerre, peut-être contre l'Iran».

Qualifiant sa démarche «d'examen sévère de (son) propre pays», Jimmy Carter a rappelé que les États-Unis avaient «une grande responsabilité» dans la promotion mondiale de la paix et des droits de l'homme.

«Pour la première fois depuis près de 50 ans, il n'y a plus dans notre pays d'initiative active pour apporter la paix à Israël et son voisin ou pour soulager l'oppression des Palestiniens», a poursuivi le dignitaire, qui avait négocié les accords de Camp David entre Israéliens et Egyptiens en 1978.

L'ancien président a aussi regretté que les États-Unis se trouvent désormais en violation de sept des 30 paragraphes de la Déclaration universelle des droits de l'homme, une référence aux détentions sans procès des prisonniers de Guantanamo.

Jimmy Carter s'exprimait lors du 12e sommet international des lauréats du prix Nobel de la paix, aux côtés de 19 autres récipiendaires dont le chef spirituel des Tibétains, le dalaï lama.

 

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